Témoignages

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Par HUBERT MALFRAY, publié le mardi 29 octobre 2019 15:32 - Mis à jour le mercredi 11 décembre 2019 09:47

 

MORGANE MIZZON, CELSA (grande école de journalisme)

J’ai passé trois ans en prépa et si certains moments ont été difficiles, mon bilan aujourd’hui est très positif. J’ai oscillé entre l’incertitude et le stress des veilles de concours blanc et la joie d’assister à des cours passionnants. J’ai intégré le CELSA en M1 journalisme par le biais de la banque d’épreuve littéraire, ainsi mes résultats m’ont permis d’aller directement aux oraux. Aujourd’hui après trois mois dans cette école, je comprends davantage ce que m’ont apporté mes trois années de prépa : l’aisance à l’écrit et à l’oral (les fameuses khôlles), et une solide culture générale notamment. Dans mes études de journalisme, ces acquis me sont d’une aide précieuse. 

A présent mes semaines se partagent entre théorie et pratique, cours d’histoire de la presse et studio radio. J’aime particulièrement les journées reportage : on part le matin avec une caméra et on doit rendre le soir un reportage de deux minutes monté et avec une voix-off. J'attends aussi impatiemment les stages à venir. 

J’apprécie le fait que l’on touche à tous les supports médiatiques (TV, radio, presse) et que les journalistes-professeurs nous encouragent dans nos passions. Pour ma part, j’aimerais m’orienter vers le journalisme culinaire et ainsi rassembler mes deux amours : l’écriture et la gastronomie. 

 

ETIENNE ROY, ENS Lyon

« J’ai passé deux années de prépa littéraire à Fauriel. En plus des cours très stimulants intellectuellement, j’ai pu y faire de très belles rencontres. Si la prépa demande bien sûr un travail soutenu et exigeant, je pense que c’est une bonne expérience humaine. Je garde aussi un bon souvenir des cours, très intéressants, mais aussi des lieux propres à l’expression et à l’humour. La proximité avec les professeurs permet d’échanger facilement et de progresser dans les matières concernées. 

Actuellement élève à l’ENS de Lyon après une spécialité anglais en khâgne, le changement entre la prépa et mon école n’a pas été trop brutal : les cours sont dans la continuité de ce que nous apprenons en prépa. (…) 

Je souhaite passer l’agrégation d’anglais (…). Je vais aussi passer une année à l’étranger, à Cambridge, où je donnerai des cours de français à des anglophones. »

 

ALEXIA NOUGAREDE, ENS Paris Saclay

J'ai passé trois années en prépa et, comme pour tout, il y a des hauts et des bas, mais les hauts prennent largement le pas sur les bas. On a eu la chance d'assister à des cours de grande qualité, donnés avec suffisamment de bienveillance pour passer ces trois années dans les meilleures conditions. J'ai également fait des rencontres mémorables, aussi bien du côté des élèves que du côté des professeurs ou des intervenants extérieurs. Si c'était à refaire, ce serait sans hésitation car la prépa, c'est quand même bien sympa!

Après un mémoire de linguistique anglaise cette année, je continue dans cette voie avec un départ pour l'université d’Édimbourg en Erasmus l'année prochaine. Je vais enfin pouvoir m'immerger totalement dans la langue avec l'objectif de revenir avec un meilleur niveau oral et, avec un peu de chance, avec un magnifique accent écossais ! Après cela, je me dirigerai plutôt vers l'enseignement, avec une année de préparation à l'agrégation.

 
ANTOINE MICHAUD, ESSEC Business School

Je garde de ces trois années passées en khâgne à Fauriel un excellent souvenir ! Je me rappelle un très beau voyage d’études en Albanie en fin d’hypokhâgne, mais aussi la qualité de nombreux de mes cours qui m’ont permis de beaucoup évoluer au cours de ce cursus. Je pense qu’outre m’avoir appris une véritable « hygiène de vie intellectuelle », la prépa littéraire m’a permis d’avoir un regard éclairé sur le monde qui m’entoure, ce qui constitue sans doute l’enseignement le plus précieux que j’ai reçu.

Actuellement en préparation du double-diplôme ESSEC-Ecole du Louvre, j’envisage de m’orienter dans le secteur du marché de l’art ou de la conservation du patrimoine. D’autres voies m’intéressent comme la prep’Ena en partenariat avec l’ENS Ulm ou encore le suivi d’une chaire d’études destinée au management des « Savoirs-faire d’exception ». Mais l’intérêt de l’ESSEC réside sans-doute dans la possibilité de combiner au moins deux de ces parcours pour n’avoir pas à faire de choix trop frustrant !

 

MATHIEU GOMEZ, NEOMA Business school

De mon expérience, la prépa a principalement constitué pour moi une aventure humaine. Avant d'être définie par l'enseignement le plus approfondi et intéressant de ma scolarité jusqu'alors, la prépa est avant tout un état d'esprit qui se forge face aux difficultés posées par l'excellence académique et l'investissement universitaire demandés. Un goût du dépassement de soi qui naît de l'âpreté du renoncement à l'oisiveté, du plaisir de se sentir progresser et de l'empathie naturellement développée par l'esprit de "compagnons de galère". La prépa ce n'est pas seulement grandir intellectuellement, c'est aussi progresser humainement.

J'ai intégré Neoma Business School, campus de Reims, dans le but de travailler en tant que chef de produit dans le secteur du luxe car l'école possède le 4e meilleur master au monde dans ce domaine précis. Cependant après un an passé dans cette école dont la vie artistique et culturelle est particulièrement développée, j'ai décidé de demander un parcours aménagé afin de pouvoir assurer le rayonnement de l'école dans ces domaines, notamment en tant que directeur de comédie musicale. En troisième année je compte partir un semestre en échange universitaire à l'étranger avant d'enchaîner sur un stage en Afrique du Sud. Enfin, en dernière année, je souhaiterais me spécialiser dans la gestion de projet dans le secteur des industries créatives.